Le prix que vous payez en caisse n'est que la pointe de l'iceberg.
Les coûts cachés de notre alimentation s'élèvent à des milliards de dollars, et vous réglez déjà la note sans le savoir !
Le café que vous savourez a un impact au-delà de votre tasse : sa production pousse à déforestation de 500.000 hectares chaque année, équivalente à 714.285 terrains de football.
Parmi les coûts cachés de la production industrielle de café : les conditions de travail précaires des producteurs et productrices du Sud, dont les revenus jusqu’à 50% en-dessous du minimum vital, ou l’exploitation du travail des enfants. À cela s’ajoute l’usage de pesticides nuisibles à la santé des travailleurs et des communautés locales.
En Belgique, 95% de la production de poulets provient de l’élevage intensif, une pratique aux conséquences environnementales et sanitaires catastrophiques. Ce type d’élevage entraine une déforestation importante de l’Amazonie pour cultiver l’aliment de base des volailles, souvent du soja génétiquement modifié. Cette déforestation contribue aux changements climatiques et à la perte de biodiversité. Ce type d’élevage soulève aussi des problèmes de bien-être animal et de santé publique en augmentant les risques de zoonoses, telles que la grippe aviaire.
Le marché mondial du jus d'orange, largement dominé par de grandes exploitations au Brésil, engendre de graves problèmes. Son modèle agricole basé sur des monocultures intensives et une utilisation massive de produits chimiques nuit gravement à l'environnement en contribuant à la déforestation et à la perte de biodiversité. De plus, la production de jus d'orange est associée à des inquiétudes sanitaires liées à l'utilisation de pesticides et à des atteintes aux droits humains, notamment l'exploitation des travailleurs agricoles, en particulier au Brésil. Les travailleurs subissent souvent des salaires bas et des heures de travail excessives. En outre, la domination du marché par quelques grandes exploitations met une pression sur les prix d'achat pour les agriculteurs locaux, les contraignant à vendre leur production à des prix peu rémunérateurs, menaçant ainsi leur survie économique.
Derrière l’industrie laitière européenne se cachent des coûts cachés et conséquences dramatiques. Les éleveurs et éleveuses européens sont maintenus dans la précarité, car l’industrie achète leur lait à un prix qui ne couvre pas leurs coûts de production.
Pour compenser des prix de vente trop bas, les éleveurs européens sont incités à produire davantage. Cette course à la productivité profite aux industriels, qui transforment les surplus de lait en poudre réengraissés avec de l’huile de palme bon marché et les exportent ensuite en Afrique de l’Ouest, à un prix 30% inférieur à celui du lait local.
Ce système menace de faire disparaître les petites fermes laitières en Europe ainsi que les mini-laiteries en Afrique de l’Ouest, détruisant toute une économie locale. Par ailleurs, en encourageant la production industrielle d’aliments pour le bétail, cette industrie contribue massivement aux émissions de gaz à effet de serre et à la déforestation.
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